Au Sénégal, 1,5 million de personnes vivent avec l’hépatite B chronique et 300 000 avec l’hépatite C, selon des études menées en 2018. Ces chiffres alarmants ont été rappelés lors de la Journée mondiale de lutte contre l’hépatite par le Directeur général de la Santé, Pr Ousmane Cissé : “Il n’est plus possible d’attendre”, a-t-il déclaré, réaffirmant l’objectif d’élimination d’ici 2030.
Pourtant, la plupart des Sénégalais porteurs d’hépatites B et C l’ignorent totalement. Ces “tueurs silencieux” progressent pendant des années sans symptômes visibles, détruisant progressivement le foie. Apprendre à reconnaître les symptômes des hépatites B et C au Sénégal, savoir où faire le test de dépistage et comprendre comment protéger sa famille devient donc crucial pour enrayer cette épidémie silencieuse.
Ce guide pratique vous explique tout ce qu’il faut savoir sur ces maladies qui touchent près de 2 millions de Sénégalais, comment identifier les symptômes des hépatites B et C au Sénégal, comment les dépister à Dakar et dans les régions, et surtout comment les prévenir efficacement.
Le Sénégal figure malheureusement parmi les pays les plus touchés par les hépatites virales en Afrique. Avec 1,5 million de personnes vivant avec l’hépatite B chronique, cela représente près de 10% de la population sénégalaise. L’hépatite C touche quant à elle 300 000 personnes, soit environ 2% de la population.
Ces chiffres placent le Sénégal dans la zone de “forte endémicité” selon les critères de l’Organisation Mondiale de la Santé. À titre de comparaison, en Europe, moins de 2% de la population est touchée par l’hépatite B. Cette situation s’explique par plusieurs facteurs spécifiques au contexte sénégalais.
La transmission mère-enfant constitue le principal mode de contamination au Sénégal. Avant l’introduction systématique de la vaccination des nouveau-nés en 2016, de nombreux enfants contractaient l’hépatite B dès la naissance. Cette transmission verticale explique pourquoi certaines familles comptent plusieurs porteurs chroniques.
Les pratiques traditionnelles favorisent aussi la propagation. Scarifications lors de cérémonies, circoncision collective avec partage d’instruments, tatouages traditionnels : ces pratiques culturelles, bien qu’en diminution, continuent de transmettre les virus dans certaines communautés.
L’insuffisance du dépistage maintient la circulation silencieuse des virus. Beaucoup de Sénégalais découvrent leur infection lors d’un bilan de santé fortuit ou au stade des complications, quand les dégâts hépatiques sont déjà importants.
Le Pr Daouda Dia, spécialiste des maladies du foie, alerte sur la gravité de la situation : “85% des patients atteints de maladies du foie sont infectés par le virus B”. Cette proportion dramatique illustre l’impact dévastateur de l’hépatite B sur la santé publique sénégalaise.
Dans le contexte mondial, on estime à 257 millions le nombre de personnes vivant avec une infection chronique par le virus de l’hépatite B. Chaque année, environ 1,1 million de personnes meurent de complications liées à l’hépatite B, comme la cirrhose ou le cancer du foie.
La particularité dramatique des hépatites B et C réside dans leur évolution silencieuse. Contrairement au paludisme qui provoque fièvre et malaises évidents, ces infections hépatiques progressent sournoisement pendant 10, 20 ou 30 ans sans symptômes alarmants. Cette discrétion explique pourquoi tant de Sénégalais découvrent leur infection tardivement.
Pourtant, connaître les symptômes des hépatites B et C au Sénégal peut sauver des vies. Certains signes, bien qu’discrets, doivent alerter et pousser au dépistage.
Identifier précocement les symptômes des hépatites B et C au Sénégal nécessite une attention particulière aux signaux que notre corps nous envoie. Ces premiers signes, souvent banalisés, méritent pourtant une vigilance accrue.
Fatigue chronique inexpliquée
Le premier signe d’une hépatite chronique est souvent une fatigue persistante, différente de la lassitude liée à la chaleur dakaroise ou au stress professionnel. Cette fatigue ne disparaît pas avec le repos et s’aggrave progressivement. Beaucoup de Sénégalais l’attribuent à tort au surmenage ou au jeûne du Ramadan. Reconnaître ce symptôme parmi les symptômes des hépatites B et C au Sénégal peut permettre un diagnostic précoce.
Troubles digestifs récurrents
Des nausées matinales sans grossesse, une perte d’appétit même pour vos plats préférés comme le thiéboudienne, des ballonnements après les repas peuvent signaler une souffrance hépatique. Ces symptômes, souvent banalisés, méritent une attention particulière s’ils persistent plusieurs semaines.
Douleurs abdominales droites
Des douleurs sourdes sous les côtes droites, au niveau du foie, apparaissent parfois. Contrairement aux douleurs gastriques centrales, ces douleurs hépatiques se localisent spécifiquement à droite et peuvent irradier vers l’épaule droite.
Jaunisse (ictère)
Le jaunissement de la peau et surtout du blanc des yeux constitue un signe d’alarme majeur. Cette coloration, plus visible sur peau claire, nécessite une consultation urgente. Chez les personnes à peau foncée, l’ictère se voit mieux sur les conjonctives (blanc des yeux) et les paumes de mains.
Urines foncées et selles décolorées
Des urines couleur thé fort, surtout le matin, associées à des selles plus claires que d’habitude, indiquent un dysfonctionnement hépatique. Ces modifications de couleur reflètent l’accumulation de bilirubine dans l’organisme.
Démangeaisons généralisées
Des démangeaisons inexpliquées sur tout le corps, particulièrement la nuit, peuvent révéler une maladie du foie. Ces démangeaisons, différentes de celles causées par la peau sèche ou les allergies, résistent aux crèmes et s’intensifient souvent le soir.
Gonflement du ventre (ascite)
L’accumulation de liquide dans l’abdomen donne un aspect gonflé au ventre, différent de la simple prise de poids. Ce signe traduit une cirrhose avancée et nécessite une prise en charge urgente.
Œdèmes des jambes
Le gonflement des pieds et chevilles, surtout en fin de journée, peut indiquer une insuffisance hépatique. Ces œdèmes gardent l’empreinte du doigt quand on appuie dessus.
Saignements anormaux
Des saignements de nez fréquents, des bleus qui apparaissent facilement, des saignements de gencives prolongés révèlent des troubles de coagulation liés à l’insuffisance hépatique.
Le Ministère de la Santé du Sénégal organise régulièrement des campagnes de dépistage gratuit des hépatites virales. Ces campagnes, annoncées dans les médias et sur les réseaux sociaux, se déroulent dans les centres de santé de tous les arrondissements de Dakar.
Lors de la dernière campagne, des tests rapides gratuits étaient disponibles dans plus de 50 sites à Dakar et sa banlieue. Ces tests, réalisés à partir d’une simple goutte de sang, donnent un résultat en moins de 20 minutes.
Hôpital Principal de Dakar
Le laboratoire de l’Hôpital Principal, situé au Plateau, propose le dépistage des hépatites B et C tous les jours ouvrables de 7h à 14h. Les tests coûtent environ 3 000 FCFA pour l’hépatite B et 5 000 FCFA pour l’hépatite C. Les résultats sont disponibles le jour même.
L’avantage de ce centre réside dans la possibilité de consultation immédiate avec un hépatologue en cas de résultat positif. Le service de gastro-entérologie de l’hôpital assure le suivi spécialisé des patients porteurs chroniques.
CHNU de Fann
Le Centre Hospitalier Universitaire de Fann dispose d’un service d’hépatologie reconnu dans toute l’Afrique de l’Ouest. Le dépistage s’effectue au laboratoire central, avec possibilité de bilan complet incluant la charge virale et les marqueurs de l’inflammation hépatique.
Les consultations de suivi se déroulent tous les mardis et jeudis dans le service du Pr Daouda Dia. Ce spécialiste des maladies du foie suit plusieurs milliers de patients porteurs chroniques d’hépatites.
Institut Pasteur de Dakar
L’Institut Pasteur de Dakar propose des tests de dépistage de haute qualité avec des techniques de biologie moléculaire de pointe. Les analyses coûtent entre 8 000 et 15 000 FCFA selon le niveau de précision souhaité.
L’institut excelle dans le diagnostic différentiel des hépatites et peut distinguer les différents génotypes viraux, information importante pour orienter le traitement.
Postes de santé des arrondissements
Chaque arrondissement de Dakar dispose d’au moins un poste de santé proposant le dépistage des hépatites. Les postes de santé de Médina, Parcelles Assainies, Guédiawaye et Pikine effectuent des tests rapides pour 1 000 à 2 000 FCFA.
Ces centres de proximité facilitent l’accès au dépistage pour les populations des quartiers populaires. Les agents de santé communautaire sensibilisent aussi les familles à l’importance du dépistage familial.
Laboratoires privés
De nombreux laboratoires privés de Dakar (Biopath, Excel, Certes) proposent le dépistage des hépatites avec des délais de rendu rapides. Les tarifs varient de 5 000 à 12 000 FCFA selon le laboratoire et les analyses demandées.
L’avantage du secteur privé réside dans la rapidité et le confort, avec possibilité de prélèvement à domicile moyennant un supplément.
Certaines pharmacies de Dakar vendent des tests rapides d’auto-dépistage de l’hépatite B pour environ 3 000 FCFA. Ces tests, simples d’utilisation, donnent un premier résultat en 15 minutes à partir d’une goutte de sang du bout du doigt.
Attention : un test rapide positif doit toujours être confirmé par un test de laboratoire. Ces tests de pharmacie servent au dépistage de masse, pas au diagnostic définitif.
Transmission sanguine principalement
L’hépatite C se transmet quasi-exclusivement par le sang. Contrairement à l’hépatite B, la transmission sexuelle reste exceptionnelle et la transmission mère-enfant très rare (moins de 5% des cas).
Cette spécificité rend la prévention plus simple : éviter tout contact avec du sang potentiellement infecté suffit généralement à se protéger.
Situations à risque au Sénégal
Les transfusions sanguines avant 1992, quand le dépistage systématique n’existait pas, ont contaminé de nombreuses personnes. Aujourd’hui, tout sang transfusé au Sénégal est testé, rendant ce risque quasi-nul.
Les soins médicaux avec du matériel mal stérilisé, particulièrement en brousse ou dans des structures de santé sous-équipées, peuvent encore transmettre le virus. Exigez toujours du matériel à usage unique pour les injections.
Objets personnels à ne jamais partager
Vos objets de toilette personnels doivent rester strictement personnels : rasoir, brosse à dents, coupe-ongles, lime. Ces objets peuvent porter des traces de sang microscopiques invisibles à l’œil nu.
Dans les salons de coiffure populaires de Dakar, exigez que le coiffeur utilise un rasoir neuf ou désinfecte soigneusement ses instruments devant vous. Mieux encore, apportez votre propre matériel.
Tatouages et piercings sécurisés
Si vous souhaitez un tatouage ou un piercing, vérifiez que le professionnel utilise des aiguilles à usage unique sous emballage stérilisé. Les salons artisanaux qui réutilisent les aiguilles représentent un risque majeur de contamination.
Les tatouages traditionnels lors de cérémonies familiales nécessitent une vigilance particulière. Insistez pour que chaque personne ait sa propre lame neuve.
Pratiques sexuelles et hépatite C
Bien que la transmission sexuelle de l’hépatite C soit rare, elle existe en cas de rapport traumatisant avec saignement. Les personnes ayant de multiples partenaires ou pratiquant des rapports à risque de saignement doivent se faire dépister régulièrement.
Dépistage familial systématique
Si un membre de votre famille est porteur d’hépatite B ou C, tous les autres membres doivent se faire dépister. Cette démarche familiale permet de détecter les contaminations anciennes et d’organiser la surveillance médicale.
Le dépistage familial révèle souvent des cas insoupçonnés, particulièrement chez les personnes âgées contaminées dans leur jeunesse par des pratiques aujourd’hui abandonnées.
Vaccination systématique hépatite B
Depuis 2016, tous les nouveau-nés sénégalais reçoivent le vaccin contre l’hépatite B dans les premières 24 heures de vie. Cette vaccination systématique, rappelée par Fatou Guirane, présidente de Safara Hépatite, reste “essentielle” pour l’élimination de la maladie.
Les adultes non vaccinés, surtout ceux à risque (personnels de santé, familles de porteurs), doivent recevoir les trois injections du vaccin réparties sur six mois.
Adultes à risque professionnel
Tous les professionnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes, agents de laboratoire) doivent impérativement être vaccinés et vérifier régulièrement leur taux d’anticorps protecteurs.
Les agents de sécurité, policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers, exposés à des contacts avec du sang lors d’accidents, bénéficient aussi de la vaccination prioritaire.
Entourage des porteurs chroniques
Les conjoints, enfants et contacts réguliers d’une personne porteuse chronique d’hépatite B doivent se faire vacciner rapidement. Cette vaccination protège la famille et limite la circulation du virus.
Voyageurs en zone d’endémie
Les Sénégalais voyageant fréquemment dans d’autres pays africains à forte prévalence doivent vérifier leur statut vaccinal et se faire vacciner si nécessaire.
Protocole standard
La vaccination contre l’hépatite B nécessite trois injections : une première dose, puis une deuxième dose un mois après, et une troisième dose six mois après la première. Ce schéma 0-1-6 mois assure une protection optimale chez plus de 95% des personnes vaccinées.
Vérification de l’efficacité
Un mois après la dernière injection, un test sanguin vérifie que vous avez développé suffisamment d’anticorps protecteurs. Si le taux d’anticorps est insuffisant, une dose supplémentaire peut être nécessaire.
Coût et disponibilité
Le vaccin contre l’hépatite B coûte environ 8 000 à 12 000 FCFA par dose dans les pharmacies privées. Certains centres de santé publics proposent la vaccination à tarif réduit, particulièrement pour les professionnels de santé.
Les assurances santé modernes comme Reliance Health prennent souvent en charge la vaccination préventive dans leurs forfaits de médecine préventive, reconnaissant l’importance de cette protection.
L’hépatite C est aujourd’hui guérissable dans plus de 95% des cas grâce aux nouveaux antiviraux directs. Ces médicaments révolutionnaires (sofosbuvir, daclatasvir) permettent une guérison complète en 8 à 12 semaines de traitement oral, sans les effets secondaires des anciennes thérapies.
Cette révolution thérapeutique transforme le pronostic de l’hépatite C d’une maladie chronique incurable en infection parfaitement curable avec un traitement adapté.
Initiative du Ministère de la Santé
Le Ministère de la Santé du Sénégal a négocié avec les laboratoires pharmaceutiques l’accès à prix réduit aux nouveaux antiviraux. Certains patients éligibles peuvent bénéficier d’un traitement gratuit selon des critères médicaux et sociaux.
Le programme national d’élimination des hépatites vise à traiter plusieurs milliers de patients d’ici 2030, conformément aux objectifs de l’OMS.
Partenariats avec les ONG
Des organisations comme l’Association Safara Hépatite et le Réseau des associations de lutte contre les hépatites négocient des accès préférentiels aux traitements pour leurs membres. Ces associations accompagnent aussi les patients dans leurs démarches administratives.
Assurances santé et prise en charge
Les mutuelles de santé modernes intègrent progressivement la prise en charge des traitements antiviraux contre l’hépatite C. Reliance Health, par exemple, facilite l’accès aux soins spécialisés et peut orienter vers les programmes de traitement gratuit selon les profils de patients.
Le traitement de l’hépatite C nécessite un suivi médical spécialisé tous les 15 jours puis tous les mois. Ce suivi vérifie l’efficacité du traitement et dépiste d’éventuels effets secondaires.
Trois mois après la fin du traitement, un test de charge virale confirme la guérison définitive. Un résultat indétectable signe la guérison complète, sans risque de récidive.
Proximité géographique
Choisissez un centre proche de votre domicile ou lieu de travail pour faciliter le dépistage familial. Les embouteillages dakarois rendent parfois difficile l’accès aux centres du Plateau depuis la banlieue.
Rapidité des résultats
Selon l’urgence, privilégiez les centres proposant des résultats le jour même (tests rapides) ou sous 24-48h (analyses classiques). L’attente des résultats génère souvent une anxiété importante.
Coût selon votre budget
Les tarifs varient de la gratuité (campagnes publiques) à 15 000 FCFA (analyses sophistiquées). Définissez votre budget avant de choisir, sachant qu’un test simple suffit souvent pour le dépistage initial.
Documents nécessaires
Apportez votre carte d’identité nationale, votre carnet de santé si vous en avez un, et la liste de vos médicaments actuels. Certains centres exigent une ordonnance médicale pour les analyses.
Jeûne non nécessaire
Contrairement à d’autres analyses, le dépistage des hépatites ne nécessite pas d’être à jeun. Vous pouvez manger et boire normalement avant le test.
Accompagnement familial
Si possible, venez accompagné d’un proche qui pourra aussi se faire dépister. Le dépistage familial simultané optimise la démarche de prévention.
Tests positifs : pas de panique Un test positif ne signifie pas forcément infection active. Certains tests détectent les anticorps (contact ancien avec le virus) d’autres l’antigène (infection active). Seul un médecin peut interpréter correctement vos résultats.
Nécessité de confirmation Tout test rapide positif doit être confirmé par une analyse de laboratoire plus sophistiquée. Ne tirez jamais de conclusions définitives d’un seul test.
Consultation médicale obligatoire En cas de résultat positif, consultez rapidement un médecin spécialisé en hépatologie. Le CHNU de Fann et l’Hôpital Principal disposent d’équipes expertes pour vous orienter.
Hygiène personnelle stricte Adoptez une hygiène rigoureuse : lavage fréquent des mains, désinfection des petites plaies, évitement du contact avec le sang d’autrui. Ces gestes simples réduisent considérablement les risques de contamination.
Vigilance dans les soins Lors de consultations médicales ou dentaires, vérifiez que le praticien utilise des gants neufs et du matériel stérilisé. N’hésitez pas à poser des questions sur les mesures d’hygiène : votre santé en dépend.
Éducation des proches Informez votre famille sur les modes de transmission et l’importance du dépistage. L’ignorance reste le principal ennemi dans la lutte contre les hépatites.
Rôle des leaders communautaires Les chefs religieux, responsables d’associations et leaders d’opinion peuvent amplifier les messages de prévention dans leurs communautés. Leur implication s’avère cruciale pour changer les comportements.
L’objectif d’élimination des hépatites d’ici 2030, rappelé par le Pr Ousmane Cissé, reste atteignable avec une mobilisation collective. Cette élimination nécessite une meilleure connaissance des symptômes des hépatites B et C au Sénégal par la population, ainsi que :
Les formules completes proposées par des assurances modernes comme Reliance Health contribuent à cet objectif en facilitant l’accès au dépistage préventif et en orientant les patients vers les meilleurs centres de prise en charge.
Face aux 1,8 million de Sénégalais touchés par les hépatites B et C, le dépistage précoce reste votre meilleure arme. Savoir reconnaître les symptômes des hépatites B et C au Sénégal peut sauver votre vie et celle de vos proches. N’attendez pas : faites-vous dépister dès maintenant et protégez votre famille.
Peut-on guérir complètement de l’hépatite B chronique ?
L’hépatite B chronique se contrôle très bien avec les traitements actuels mais la guérison complète reste rare (moins de 5% des cas). Les antiviraux bloquent la multiplication du virus et préviennent l’évolution vers la cirrhose ou le cancer du foie. Un traitement bien suivi permet une vie normale sans complications.
L’hépatite C se transmet-elle lors des rapports sexuels ?
La transmission sexuelle de l’hépatite C reste exceptionnelle (moins de 2% des contaminations). Elle peut survenir uniquement lors de rapports traumatisants avec saignement. Contrairement à l’hépatite B, l’usage du préservatif n’est pas indispensable spécifiquement pour l’hépatite C, mais reste recommandé pour les autres infections sexuellement transmissibles.
Combien coûte le dépistage des hépatites à Dakar ?
Les coûts varient de la gratuité (campagnes publiques) à 15 000 FCFA (analyses sophistiquées en privé). En moyenne : tests rapides 1 000-3 000 FCFA, analyses standard 3 000-8 000 FCFA, bilans complets 10 000-15 000 FCFA. Les centres publics pratiquent les tarifs les plus abordables.
Peut-on avoir des enfants quand on a l’hépatite B ?
Absolument, mais avec précautions. Les femmes porteuses d’hépatite B peuvent avoir des grossesses normales. Le bébé doit recevoir le vaccin et les immunoglobulines dans les 12 heures suivant l’accouchement pour éviter la contamination. Avec ces mesures, plus de 95% des nouveau-nés sont protégés.
Les hépatites sont-elles plus graves que le VIH ?
Les hépatites B et C tuent plus de personnes que le VIH dans le monde (1,4 million vs 1,1 million de décès annuels). Cependant, l’hépatite C est aujourd’hui complètement guérissable et l’hépatite B parfaitement contrôlable par traitement. Le VIH reste incurable mais très bien contrôlé par trithérapie. Toutes ces infections nécessitent un suivi médical spécialisé.
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